Devenir maman en solo grâce à une fiv avec don de sperme
Dans ce nouvel épisode, découvrez la jolie histoire de Virginie 41 ans, qui a fait appel à Barcelona IVF pour l’accompagner dans son parcours de PMA en solo et qui quelques mois plus tard a pu tenir son petit garçon dans ses bras grâce à une FIV avec don de sperme. « Toute l’équipe était vraiment très rassurante » « Dans mon projet de parentalité il a toujours été très clair pour moi que je ferai mon enfant toute seule mais qu’il connaitrait son histoire. »
Transcription
[00:00:10.350] - Voix-off
IN Fertile-CAST. The Barcelona IVF Podcast.
[00:00:14.100] - Lisa
Bonjour et bienvenue dans ce nouveau podcast de Barcelona IVF Clinic spécialisée en procréation médicalement assistée, à Barcelone. Aujourd'hui, nous avons le plaisir de retrouver Virginie, l'une de nos patientes et surtout maman d'un petit garçon né grâce à une FIV avec don de sperme. Virginie a gentiment accepté de venir nous parler de son projet de maman solo et de son parcours de PMA en Espagne, pour partager son expérience avec toutes les femmes qui se posent des questions sur ce parcours.
[00:00:43.190] - Lisa
Bonjour Virginie. Merci encore de venir témoigner de votre expérience.
[00:00:46.640] - Virginie
Bonjour Lisa. Merci à vous pour cette invitation qui, pour moi, est très intéressante et complètement naturelle. Évoquer la naissance de mon fils, c'est pas du tout un problème. Donc j'ai répondu favorablement, forcément, à votre demande.
[00:01:03.460] - Lisa
Alors Virginie, pour commencer, je vous propose de vous présenter, de nous parler un petit peu de votre histoire.
[00:01:10.400] - Virginie
Je suis Virginie. Je viens d'avoir 41 ans. J'ai eu mon fils le 30 septembre 2019, grâce à une FIV. [inaudible 00:01:19] n'a jamais formulé d'avis défavorable sur ce type de projet puisque lui, c'était la vieille école de la gynécologie et de l'obstétrique, donc « l'enfant avant tout ». C'est lui qui m'a dirigée directement, pas forcément vers la clinique, mais vers le docteur Guix, plus précisément, en me disant : « Vous contactez ce gynécologue dans cette clinique, de ma part. » Lui m'a prescrit tout de suite le bilan de fertilité. Et, les choses se sont enclenchées comme ça.
[00:01:49.070] - Virginie
Au moment où on a commencé à faire les examens, donc c'était au début de l'été 2018. Et puis en fin d'année 2018, très rapidement, avec la crise des gilets jaunes, ça s'est un petit peu complexifié pour se déplacer en Espagne. Mais moi, ayant eu une petite intervention justement pour pouvoir caler le projet de FIV, finalement les choses se sont mises en place en début d'année 2019.
[00:02:16.430] - Virginie
J'ai eu la chance de rencontrer le docteur Guix au tout début du mois de janvier et quelques jours après, j'avais mon cycle qui commençait. Et comme les examens étaient tous OK, que j'étais à jour de tout, on a commencé. Je crois que la semaine qui a suivi, j'ai commencé la stimulation ovarienne. Donc, j'ai eu la chance d'avoir... J'ai été très peu médiquée. J'ai fait que quelques jours de stimulation, je crois, quatre jours en tout et pour tout. J'ai fait une première injection et puis après, j'ai eu d'autres injections d'Orgalutran. Mais, ça a été très rapide. Au bout d'une semaine, j'avais déjà huit follicules à gauche, sept follicules à droite. Et 48 heures après, je me suis retrouvée à la clinique pour la ponction. C'était le 25 janvier.
[00:03:02.960] - Virginie
J'avais commencé la stimulation le 12 ou le 13, et le 25, on me faisait la ponction. Et puis le 30, je suis revenue pour le transfert parce que j'avais trois beaux embryons qui avaient pris, très bonne qualité, très bien notés.
[00:03:16.640] - Virginie
Donc, on m'a fait un transfert sur du frais, cinq jours après. C'était le 30 janvier. Et le 11 février, date du test de grossesse, c'était positif. Voilà.
[00:03:34.040] - Lisa
Vous avez contacté la clinique. Vous avez ensuite pris rendez-vous avec le docteur Guix. Et comme ça tombait très bien au niveau de votre cycle, vous avez commencé très rapidement la stimulation. Donc finalement, une fois que vous avez pris contact, ça s'est fait très rapidement.
[00:03:49.910] - Virginie
Pour moi, ça a été très rapide. On a fait connaissance dans les quelques mois qui ont précédé, c'est-à-dire qu'on a eu trois ou quatre rendez-vous par Skype pour discuter un petit peu du protocole, de la prescription, de mon bilan de fertilité, pour un peu avoir des informations sur les statistiques de réussite. Parce qu'en fait, mon gynécologue traitant à Avignon considérait que j'étais une très bonne candidate pour l'insémination artificielle. Mais ayant déjà presque 39 ans, avec un taux de FSH qui était légèrement élevé, même si j'avais une très bonne réserve ovarienne, les statistiques, à nos âges, sont pas très favorables et la qualité ovocytaire, nous ne la connaissons pas, en réalité. Et comme mon projet initial, c'était d'avoir deux enfants, je me suis dit : « Si je fais une FIV, je capitalise sur les statistiques et je capitalise aussi sur l'avenir pour pouvoir tenter de faire un deuxième enfant après 40 ans. »
[00:04:43.310] - Virginie
Par contre, je ne voulais pas faire de jumeaux. Je ne voulais pas avoir de jumeaux et je ne voulais pas faire de grossesses rapprochées, ayant un travail avec des responsabilités, etc. Donc, je savais que je ferais probablement un deuxième enfant vers 42 ans, si toutefois ça marchait du premier coup pour le premier, bien entendu. Et voilà. J'ai suivi les conseils du docteur Guix, parce que c'est la clinique qui allait me faire la FIV. Donc, j'ai opté pour les conseils de l'établissement qui allait faire toute la manipulation.
[00:05:20.420] - Lisa
Et la ponction, comment ça s'est passé ?
[00:05:22.460] - Virginie
Alors, la ponction s'est très très bien passée. J'ai eu une anesthésie flash de 15 minutes. C'est vrai que c'est un petit peu particulier de s'endormir dans un pays qui n'est pas le nôtre, avec un anesthésiste qui vous parle en espagnol. Mais toute l'équipe était vraiment très rassurante.
[00:05:40.100] - Virginie
Ce que j'ai aimé, c'est vraiment la structure. La clinique est impeccable, le personnel est parfait. Nous avons des personnels qui sont francophones ou qui sont français aussi. Donc, on nous explique très bien les choses. Il n'y a pas de barrière de la langue. Et ça, c'est très agréable, très appréciable et très rassurant, surtout dans un parcours médicalisé. Parce que l'anglais, certes, c'est une langue générique qu'on est tous censé comprendre. Mais dans un parcours médicalisé, comme il y a l'émotionnel et le psychologique qui rentrent en même temps, on a vraiment besoin d'être rassuré. Le français, voilà, langue maternelle, c'était très bien.
[00:06:22.600] - Virginie
Et ça n'a pas duré longtemps, parce que l'anesthésie flash a duré une quinzaine de minutes. Mon anesthésie s'est très bien passée. Par contre, quand je me suis réveillée, j'avais assez mal au ventre, mais ça dépend des patientes. Des fois, vous vous réveillez avec le mal. Et des fois, vous vous réveillez, vous allez très bien, mais vous avez mal après. On m'a donné du paracétamol en perfusion et au bout de cinq minutes, je n'avais plus mal du tout.
[00:06:46.870] - Virginie
On m'a donné une petite collation. Et un quart d'heure après, j'étais dehors. J'étais accompagnée. J'ai été accompagnée tout le temps. On vous laisse pas repartir toute seule. Vous devez vous faire accompagner. C'est un prérequis pour faire la ponction.
[00:07:01.840] - Lisa
Vous étiez arrivée la veille ? Comment vous vous étiez organisée ?
[00:07:05.390] - Virginie
On m'avait demandé d'arriver la veille parce que l'anesthésiste passait assez tôt le matin et il fallait être à jeun. Donc je suis arrivée en fin d'après-midi, la veille. Je suis restée une nuit sur place et je suis repartie le lendemain, pour prendre les choses tranquillement. J'habite à Avignon, donc j'ai un peu moins de quatre heures de route. Mais, la route reste de la route. L'idée, c'est de reprendre la route en n'étant pas trop fatiguée, même si c'est pas moi qui conduisait, puisque c'est mon accompagnant qui s'est chargé du trajet à l'aller et au retour.
[00:07:39.310] - Lisa
D'accord. Et après, vous êtes revenue pour le transfert d'embryon.
[00:07:43.570] - Virginie
Voilà. Après, j'étais en contact avec l'assistant médical qui suivait mon dossier, qui me donnait des nouvelles sur l'évolution de mes embryons. Parce que, bien sûr, on ne vous fait revenir que si l'évolution des embryons est favorable dans le développement. Et sur les huit embryons qui ont été fécondés, à la fin, il m'en restait trois de très bonne qualité. Donc, on m'a donné le feu vert pour revenir la semaine d'après. Donc cinq jours après, j'ai fait le trajet avec le même ami qui m'a accompagné pour faire le transfert. On est arrivés le jour même et on est repartis le lendemain du transfert.
[00:08:24.910] - Lisa
Comment ça s'est passé, ce premier transfert d'embryon ?
[00:08:27.880] - Virginie
Le jour du transfert, je réalisais pas trop. Comme tout s'est passé assez vite, je me suis rendu compte que je réalisais pas vraiment ce qui se passait. J'ai fait une petite vidéo dans le petit box de préparation où il fallait que je me mette en tenue avec ma charlotte sur la tête, puisque le transfert se fait dans un environnement stérile. Et j'avais fait une petite vidéo que j'ai l'intention de montrer à mon fils dans quelque temps. Et puis, je me suis dit : « Voilà, aujourd'hui, c'est le jour où je suis censée t'avoir dans le ventre. » En sachant que, depuis le début du processus, j'ai eu l'impression que mon fils était déjà là, avec moi.
[00:09:07.690] - Virginie
C'est assez particulier comme sensation. Quand le moment du transfert est arrivé, que j'étais installée, qu'il y avait le docteur Guix, il y avait une infirmière, il y a le biologiste s'est présenté avec l'espèce de pipette qui sert à faire le transfert, qui m'a demandé mon identité pour faire la vérification qu'on faisait le transfert avec le bon dossier.
[00:09:33.040] - Virginie
Ça a duré une minute. Le transfert dure une minute. On vous insère la pipette dans laquelle il y a le petit embryon qui fait des nano nano millimètres. C'est sous assistance échographique avec une infirmière. Et une fois que l'embryon est déposé, on vous dit : « Vous restez là cinq minutes, les jambes en l'air pendant quelques minutes, et après, vous pouvez retourner à votre vie normale. »
[00:10:04.390] - Virginie
Ça s'est passé sans vraiment aucune difficulté. Dans mon parcours, tout s'est fait de manière très lisse, pas du tout de rebondissement, très bonne réaction à la stimulation ovarienne. Je souhaite à toutes les femmes que ça se passe comme ça.
[00:10:23.590] - Lisa
On leur souhaite vraiment. Vous avez eu, on peut le dire, de la chance dans votre parcours de FIV, en tout cas, que ça s'est bien passé. Et d'ailleurs, j'aimerais vous demander comment s'est passée la sélection du donneur.
[00:10:37.570] - Virginie
Alors au niveau de la sélection du donneur, j'ai posé pas mal de questions, dans la mesure où nous sommes une famille très métissée. Moi, je suis née en Martinique. Mon père est martiniquais, mais il est originaire du Panama de par son père, indien caraïbe du côté de sa maman. Et ma mère est arménienne. Au niveau de la diversité culturelle et du métissage au sein de ma famille, c'est quelque chose qui est assez présent. J'ai envoyé des photos. J'ai envoyé des photos de ma famille, j'ai montré des photos de mes parents, leur mariage, mes frères et soeurs, etc. Pour dire que du coup, j'étais un petit peu intriguée sur la manière dont ils allaient choisir le donneur, dans la mesure où en plus, selon la saison, selon comment je suis coiffée, etc., je n'ai jamais vraiment la même tête. On m'a dit effectivement qu'en étant maman métisse, il y a des questionnements supplémentaires qui se posent. Donc ils m'ont fait savoir que j'avais la possibilité de faire le choix entre deux types de donneurs, soit un donneur d'origine méditerranéenne, compte tenu de mon aspect physique, soit un donneur métis.
[00:11:49.920] - Virginie
J'ai fait le choix de choisir un donneur métis qui était dans la continuité de mon histoire familiale. Même si dans mon parcours de femme, j'ai été amoureuse d'hommes qui avaient toutes les couleurs, j'ai pas forcément de critères. C'est d'ailleurs pour ça aussi que j'ai pas forcément choisi les paillettes directement au Danemark, à Cryos, par exemple. Je sais qu'ils peuvent choisir pour vous. Mais au départ, la façon dont on m'avait évoqué le choix des paillettes, ça ressemblait un peu à un trombinoscope. C'était un peu spécial.
[00:12:25.800] - Virginie
Je me suis dit, dans la vie, c'est aussi la roulette russe quand on tombe amoureuse. On ne sait pas de qui on va tomber amoureuse. J'ai pas forcément de critère physique pour un homme. Je rencontre un homme, il me plaît, il me plaît, quelle que soit sa couleur de peau et son aspect physique. Donc, le don anonyme, finalement, ça m'allait bien. Dans la mesure aussi où, pour l'histoire de mon fils, j'avais pas forcément d'inquiétude par rapport à un choix de donneur anonyme. Le donneur métis a été choisi par le biologiste et la gynécologue. La seule indication que j'ai eue, c'est qu'au moment du transfert, on m'a dit qu'il était très charmant.
[00:13:07.110] - Virginie
Le docteur Guix m'a dit : « Madame, le donneur est aussi charmant que vous. » J'ai trouvé ça sympa. Du coup, ça s'est fait comme ça, au niveau du choix du donneur.
[00:13:19.650] - Lisa
D'accord. Et d'ailleurs, je vous ai pas demandé, comment ça s'est passé, le temps d'attente entre le transfert de l'embryon et votre test de grossesse ?
[00:13:29.340] - Virginie
Alors pour moi, ça a été très long. Ça a été très long, mais ayant des amis en couple, ici en France, qui étaient dans un parcours PMA, dans ma tête, c'était : « Je ne vais pas sur Internet. » Je suis allée regarder quelques informations sur FIV France quand même, pour prendre des informations. Et du coup, j'ai attendu. J'ai attendu. J'ai eu le transfert un vendredi et j'ai repris le travail un lundi. Donc je me suis dit : « Tu te mets dans le boulot, tu fais comme d'habitude, tu fais ta vie comme d'habitude. Et puis, tu verras. Le 11 février, tu iras faire ton bêta-HCG, et puis tu verras bien. » Et c'est vrai que les journées étaient très longues. Du coup, le 11 février, j'ai fait ma prise de sang et elle était positive. J'étais déjà, je crois, à 358 et deux jours après, j'avais dépassé les 1 500. On m'a dit que c'était un très bon début et que c'était une grossesse qui se confirmait.
[00:14:33.060] - Lisa
Lors des dons anonymes, c'est vrai que souvent, les femmes se demandent, avant d'entamer le parcours, si finalement, elles vont en parler à leur enfant plus tard ou pas. Vous, quelle est votre position par rapport à ça ?
[00:14:48.040] - Virginie
Alors pour moi, il a toujours été très clair, dans la construction de mon projet de parentalité, il a toujours été clair pour moi, si je fais mon enfant toute seule, mais mon enfant connaîtra son histoire. Donc, c'est vrai que mon fils était dans mon ventre, quand la grossesse s'est avérée positive et confirmée, je lui ai parlé énormément. Je lui disais : « Tu vois, tu es là, tu es avec moi, on est allés à la clinique. On nous a aidé. Tu es vraiment le fruit d'un désir absolu, indiscutable. La petite graine que le médecin nous a offert, ça a donné le plus beau cadeau. » Et puis, son histoire, il la connaîtra au fur et à mesure, dans son développement, avec un discours adapté en fonction des moments de sa vie.
[00:15:43.740] - Virginie
Je pense que les enfants, il faut tout leur dire, mais il faut pas tout leur dire à n'importe quel moment de leur vie. Parce que des fois, leur donner des informations, je pense que ça peut les perturber, surtout si, sur le plan cognitif, ils sont pas à un niveau de compréhension correspondant à leur moment du développement. Je suis accompagnée par un psychologue qui fait de la guidance parentale et qui m'a dit : « Oui, effectivement, il faut tout dire à ses enfants, mais il ne faut pas le dire à n'importe quel âge. » C'est vrai que quand il m'a dit ça, je me suis complètement retrouvée. Parce qu'il y a ce que disent les psychologues, mais quand on discute avec un psychologue, il faut se sentir en accord avec lui, de par son instinct de mère. Moi, je sais que je m'écoute beaucoup et en fait, de m'être beaucoup écoutée, ça m'a beaucoup servi parce que du coup, je me suis fait confiance et les choses se sont assez bien déroulées.
[00:16:38.430] - Lisa
Quelle belle histoire. Et pour terminer ce témoignage, quels sont les conseils que vous aimeriez donner aux femmes qui ont le même type de projet de parentalité, finalement, de faire un parcours de PMA en solo ?
[00:16:53.250] - Virginie
Ce que je peux dire aux femmes qui souhaitent se lancer dans l'aventure de le faire sans hésiter. Il est vrai que 90 pour cent des femmes avec lesquelles j'échange, qui sont dans la situation, bien évidemment, nous sommes toutes passées par des déceptions amoureuses, par le deuil, enfin par le fait de devoir faire le deuil de la famille Ricoré, entre guillemets, de papa, maman... Mais par contre, une fois dans notre existence, la parentalité, c'est quelque chose aujourd'hui, dans notre société, qui est tout à fait faisable. Il ne faut pas oublier que la monoparentalité choisie, qu'Irène Théry, qui est une sociologue qui travaille énormément sur cette dynamique, parle plutôt d'uni-parentalité. Parce que la monoparentalité, aujourd'hui sur le plan sociologique, c'est plutôt subi, c'est quand on est quittée par un homme. Alors que nous, on a fait notre choix. Le célibat ne doit pas remettre du tout en question notre désir de mère et notre possibilité de devenir maman.
[00:17:58.770] - Virginie
Donc, je leur dis : « Allez-y. » Par contre, sur la manière de devenir maman, sur votre choix, le don de sperme, que se soit ouvert ou anonyme, chacune est libre, chaque enfant en fonction de ses conditions et de l'histoire qu'elle veut avoir, qu'elle veut raconter à son fils, à son enfant. Je dis « à son fils » parce que j'ai eu un garçon, mais à son enfant.
[00:18:24.940] - Lisa
On entend le petit.
[00:18:28.090] - Virginie
Je sais pas si mon témoignage pourra servir, si j'ai dit tout ce qu'il fallait, avec les bons mots. C'est vrai que moi, dans mon choix de devenir maman, je me suis pas du tout préoccupée de l'avis des autres, des opinions des uns et des autres. Je me suis écoutée que moi. J'en ai parlé à ma mère parce que c'est vrai que quand même, d'avoir l'avis de ma maman, c'était important parce que nous sommes proches. Mais dans le cercle familial, je n'ai pas eu besoin de la validité de qui que ce soit.
[00:19:02.390] - Lisa
Je voulais vous demander : il vous reste deux embryons congelés à la clinique. Quelles sont les options, finalement, lorsqu'on a des embryons congelés comme dans votre cas ?
[00:19:17.180] - Virginie
Alors en fait, il y a deux options : soit on les conserve pour faire d'autres tentatives et d'avoir d'autres enfants, soit on peut faire un don d'embryons pour des mamans qui n'ont pas réussi. Ça, je trouve que c'est bien. Et moi, j'ai l'intention, en début d'année prochaine, de faire une tentative pour avoir un deuxième enfant, puisque mon projet initial a toujours été d'avoir deux enfants.
[00:19:40.790] - Virginie
Donc j'en ai deux. Si la première tentative fonctionne, il restera un embryon. Je vous avoue que je réfléchis sur le don. Je ne sais pas. Je ne sais pas si le troisième embryon restant, est-ce que je ferai don à une maman ? Je ne sais pas encore, je réfléchis, je réfléchis
[00:20:03.500] - Lisa
Un grand merci d'avoir partagé votre expérience.
[00:20:21.820] - Voix-off
IN Fertile-CAST. The Barcelona IVF Podcast.